
C’est quand même plus simple que de tenter de piquer les ptérygoïdiens, mais les trajets nerveux existent aussi dans cette région…Quelle efficacité ? Est-ce que cela permet de modifier l’intercuspidation ?
Population-cible
Patients non édentés entre 18 et 40 ans, présentant des douleurs myofaciales attribuées à un dysfonctionnement temporo-mandibulaire.
Procédure
Les deux masséters sont traités, en utilisant des aiguilles d’acupuncture de 0,30 × 0,30 mm avec guides. Le patient est en décubitus, les yeux fermés et la tête tournée vers la droite lors du traitement du muscle masséter gauche. Le plus important des points-gâchettes est identifié à l’aide d’un algomètre. Pendant le traitement, la réponse physique du patient a été observée à tout moment, l’objectif étant de contrôler les réponses locales de spasme dans chaque muscle masséter.
Indicateurs
EVA, seuils de douleur à la pression des masséters, évaluation du schéma et de l’amplitude d’ouverture de la bouche, présence de bruits articulaires.
Un enregistrement occlusal numérique a été effectué à l’aide d’un T-scan afin de déterminer les points de contact occlusaux, le pourcentage de la force occlusale appliquée sur chaque dent, le temps nécessaire pour atteindre la force occlusale maximale et le temps de disclusion postérieure, paramètres directement associés aux conditions des muscles et qui déterminent en même temps les caractéristiques posturales.
L’activité électrique des masséters a été enregistrée au départ et à la position d’intercuspidation maximale.
Tous les participants ont été évalués à trois reprises : avant la technique, 10 minutes après et lors d’une évaluation de suivi après 15 jours.
Validité