Encore un exemple de technique qui ne tient pas ses promesses. Mais un jour, sûrement… On pas.
Procédure
Sur un patient en décubitus, afin d’assurer un glissement postérieur du talus par rapport au tibia, la jambe du patient est placée en crochet, le pied reposant sur un coussin cale dur. Le pied est tourné en adduction de façon à présenter le col du talus à l’appui du bord ulnaire (pisiforme) du kinésithérapeute. Ce dernier, coudes fléchis, assure l’appui par un contre-appui de l’autre main sur la première.
La poussée se fait en direction médiale et crâniale. L’intensité correspond à l’énergie nécessaire pour se dégager de la table en étendant rapidement les coudes.
C’est un exemple de mobilisation passive ancestrale, basée sur la conviction d’une subluxation osseuse du talus.
Validité
Il n’a pas été possible de mobiliser lors de cette technique un talus en direction antéro-postérieure sans que le tibia et le reste du pied ne soient mobilisés. La manœuvre n’est pas vérifiée expérimentalement [Teixeira 2013].
Référence bibliographique
Teixeira LM et al. Immediate effect of a single anteroposterior talus mobilization on dorsiflexion range of motion in participants with orthopedic dysfunction of the ankle and foot. J Manipulative Physiol Ther. 2013 Jul-Aug;36(6):369-75