
Ce qui fait peur au praticien et aux patients, ce sont les thrusts cervicaux en rotation. C’est vrai qu’ils sont réputés tuer les méchants dans les films d’action, avec un craquement sinistre. J’avoue que je ne pratique plus vraiment la méthode enseignée naguère à Maidstone, qui recommandait un thrust en rotation suffisamment rapide pour que C1 se sépare de C2 uniquement parce que C1 tourne plus vite que C2 (pas de contre-prise…)
Voici une proposition que les ostéopathes moustachus connaissent, avec une traction dans l’axe vertébral. La dernière fois où je l’ai réalisé sur un lapin pendu par les pattes il en est mort immédiatement, mais là, si vous ne leur attachez pas les pattes arrières, vous allez peut être pouvoir être payé à la fin de la séance.
Population-cible
40 patients de la cinquantaine, dont 32 femmes, souffrant de céphalées attribuées à la région cervicale.
Indicateurs
Intensité des sensations vertigineuses, mobilité du rachis cervical supérieur, (test de flexion rotation cervicale supérieure) seuil de douleur à la pression des tissus cervicaux, Dizziness Handicap Inventory (DHI), Neck Disability Index (NDI).
Mesures avant, 48 h et un mois après l’intervention.
Praticiens
Physiothérapeutes de plus de 10 ans d’expérience en thérapie manuelle.
Posologie
Le groupe expérimental et le groupe témoin ont reçu trois séances à des jours alternés. Le traitement durait 11 minutes et était divisé en trois parties.
Procédure