
Cette méta analyse cherchait l’effet de l’entraînement en résistance (ER) effectué jusqu’à l’échec volontaire avec des charges faibles, modérées et élevées sur l’hypertrophie et la force musculaire chez des adultes en bonne santé et à évaluer les covariables possibles liées aux participants, à la conception et à l’entraînement qui peuvent affecter les adaptations.
Méthodes
Les bases de données consultées étaient MEDLINE, CINAHL, EMBASE, SPORTDiscus et Web of Science en utilisant les directives Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses.
L’inclusion se faisait uniquement sur les études qui ont effectué des séries jusqu’à l’échec volontaire, les effets des ER à faible (>15 répétitions maximum (RM)), modérée (9-15 RM) et à forte charge (≤8 RM) ont été examinés chez des adultes en bonne santé.
Une méta-analyse de réseau a été entreprise pour calculer la différence moyenne standardisée (SMD) entre les charges de ER dans les analyses globales et de sous-groupes impliquant des études jugées de haute qualité.
Résultats
Vingt-huit études impliquant 747 adultes en bonne santé ont été incluses.
Aucune différence dans l’hypertrophie musculaire entre les charges de ER n’a été trouvée dans l’analyse globale (P = 0,113-0,469) ou de sous-groupe (P = 0,871-0,995).
Des effets plus importants ont été observés chez les participants non entraînés (P = 0,033) et chez les participants ayant un certain niveau d’entraînement qui ont entrepris plus de séances de ER (P = 0,031-0,045).