
L’indice d’invalidité d’Oswestry (ODI), mesure l’impact de la lombalgie sur les activités de la vie quotidienne. C’est l’un des principaux critères d’évaluation utilisés en recherche sur la lombalgie. Il est composé de 10 éléments et le score global indique le niveau d’incapacité générale attribuable à la lombalgie. Il a démontré une bonne cohérence interne, une validité intrinsèque, une fiabilité test-retest et une bonne réactivité. Les réponses observées aux items de l’ODI portent sur l’incapacité des patients. Les scores globaux ODI peuvent être identiques en répondant à des incapacités différentes.
Du coup, que cache ce score global ?
Il peut être important de comprendre la relation entre différents éléments, étant donné que les changements apportés à un élément peuvent induire des changements pour d’autres éléments corrélés. Par exemple, une personne qui a des difficultés à se tenir debout peut également avoir des difficultés à marcher, en raison de la charge biomécanique et des similitudes de contrôle moteur entre ces activités.
Les scores des éléments individuels et la relation entre les éléments de l’ODI peuvent aider à comprendre la complexité des troubles lombaires et leur réponse au traitement.
L’essai STOPS (Specific Treatment of Problems of the Spine) est un vaste essai contrôlé randomisé (n = 300) qui a conclu que la physiothérapie individualisée était plus efficace que les conseils aux personnes souffrant de lombalgie pour améliorer l’invalidité au cours d’un suivi de 12 mois. Ses données ont été utilisées dans cette présente étude.
Méthodes :
Une analyse des données a été effectuée au début de l’étude, à 5, 10, 26 et 52 semaines, avec les 10 éléments de l’indice d’invalidité d’Oswestry modélisés comme des variables continues et le groupe de traitement (physiothérapie individualisée ou conseils) modélisé comme une variable dichotomique.