L’exercice comme antalgique


Il fut un temps pas si vieux où l’on considérait deux phases à la prise en charge en kinésithérapie : une phase passive pour diminuer les douleurs et une phase active pour éviter qu’elles ne reviennent en renforçant les muscles.

Ce principe édicté doctement en préambule de quasiment tous nos cours a fait perdre beaucoup de temps aux patients douloureux : rien n’interdit de lesfaire pédaler ou marcher dès le début. Tout est question de dosage.

Une revue systématique a inclus des études contrôlées randomisées qui examinaient la relation entre l’activité physique aérobie et la sensibilisation à la douleur chez les personnes souffrant de douleurs musculo-squelettiques chroniques, à l’exclusion de sous-groupes de patients spécifiques tels que la fibromyalgie. 

Onze études (sept études à mesures répétées et quatre essais cliniques) portant sur 590 participants ont été incluses. 

Huit études présentaient un risque de biais faible à modéré. 

Les 11 études ont trouvé que l’exercice aérobique augmentait les seuils de douleur à la pression ou diminuait la douleur chez les personnes souffrant de douleurs musculo-squelettiques, mais ils ne sont pas guéris de la mort, puisque l’amélioration médiane est de l’ordre de 10 % de la sensibilisation à la douleur.

Quel type d’exercice ? À quelle intensité ? Pour quelle posologie ?

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