
Il existe une diminution des amplitudes chez les cervicalgiques. C’est un facteur sensible et spécifique : il permet de différencier les sujets sains des cervicalgiques.
Les rotations sont diminuées notamment dans les cervicalgies attribuées à un fléau cervical, en phase aiguë. Les femmes sont plus souples que les hommes, les sujets âgés moins souples que les sujets jeunes.
Les mesures cliniques devraient permettre d’objectiver ces déficits, mais leur précision est souvent en deça de ce qu’il faudrait mesurer…
Est-ce qu’on a raison de mesurer précisément les amplitudes des cervicalgiques ?
Trente-six études ont été incluses dans cette revue systématique [Hesby 2019]. Elles portaient sur les mesures d’amplitudes, la qualité du mouvement, la posture, la proprioception. Les mesures et les méthodes de test étaient hétérogènes.
Toutes les études portant sur les amplitudes montrent une diminution de celles-ci chez le sujet cervicalgique. La réduction de la vitesse des déplacements, les erreurs de positionnement articulaire sont aussi fréquemment retrouvées. Pour la posture, aucune conclusion n’a pu être tirée.
Et avec quoi on mesure ?