La douleur faciale : propositions pour une approche diagnostique pragmatique


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Photo de Elina Krima sur Pexels.com

Seule ou associée à d’autres symptômes, la douleur faciale est une plainte fréquente.

Vue de la fenêtre du kinésithérapeute, on a toujours l’impression d’arriver en fin de parcours, le patient souffrant depuis des mois en cabotant d’examens en examens, de spécialistes en spécialistes, renforçant ses inquiétudes. Sûrement la façon d’éliminer des pathologies rares mais graves, avant d’envisager les troubles fonctionnels.

Mais, sauf en présence d’un trouble organique manifeste, est-ce que ce serait si dangereux d’accorder d’abord au patient quelques séances de kinésithérapie en attendant la première IRM ?

Le problème 

Dentistes, thérapeutes manuels, ophtalmologistes, psychologues, ORL, médecins de médecine interne, neurologues, neuro-chirurgiens se penchent sur le sujet. Une nouvelle version du système de classification le plus largement utilisé par les neurologues pour les maux de tête et les douleurs faciales (Classification of Headache Disorders) vient d’être publiée.

Cette étude en accès libre présente les étiologies les plus répandues et tente de fournir un cadre générique pour le neurologue sur la façon de gérer les patients présentant une douleur faciale.

Les auteurs considèrent que les soignants devraient «sortir des sentiers battus» et se référer à d’autres disciplines lorsque cela est indiqué, de façon a éviter les retards de diagnostic et les traitements inutiles. 

Leur travail vise à exclure les maladies organiques et/ou graves, fourni plusieurs indices cliniques et indications pour des investigations techniques, afin d’aboutir à un diagnostic pertinent et / ou à une orientation vers d’autres disciplines.

Ils décrivent en trois chapitres la douleur faciale du point de vue du neurologue, du dentiste, des autres professions de santé s’intéressant aux nez, gorge, oreille, yeux.

Commentaires 

A lire pour comprendre ce qui se passe dans la tête d’un médecin face à ce symptôme.

A garder sous le coude pour le jour où vous aurez un patient sortant de l’ordinaire en  attente de l’IRM.


Références bibliographiques  

belgiqueVan Deun L, de Witte M, Goessens T et al. Facial Pain: A Comprehensive Review and Proposal for a Pragmatic Diagnostic Approach. Eur Neurol. 2020 Mar 27:1-12. doi: 10.1159/000505727. Article en pré-publication.

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