Il existe une variation de la diffusion en eau lors de la contraction d’un muscle. L’IRM permet de mettre en évidence cette variation et donc de déterminer si un muscle se contracte lors d’un exercice, ce qui est un avantage pour les muscles profonds difficilement accessibles à l’électro-myo-graphie.
Population-cible
9 sujets sportifs et sains (2 femmes, sujets entre 33 & 55 ans).
Matériel
GravityFit ® Peregian Beach, QLD, Australia.
Procédure
Le patient en décubitus, bras en flexion à 90°, réalise une poussée bilatérale et symétrique en direction ventrale stricte, contre la résistance imposée par le GravityFit ®, à 20 % de la 1RM réalisée en développé-couché, estimée avec pondération de l’âge, du sexe et du poids.
Validité
La réalisation de l’exercice sous IRM montre une participation majorées des parties antérieures et moyennes du dentelé antérieur, minorée pour les parties postérieures. En comparaison du volume musculaire au repos, le muscle globalement augmente de plus de 10% son volume et diminue de plus de 5% sa longueur.
Commentaires
Rien n’indique que cet exercice sauve de la mort les scapulalgiques, bien sûr. J’aurais pensé qu’il se rétracte de plus que de 6,1% lors de sa contraction ?
Références bibliographiques
Owen PJ, Rantalainen T, Scheuring RA, Belavy DL. Serratus Anterior Contraction During Resisted Arm Extension (GravityFit) Assessed by MRI. Front Physiol. 2019 Sep 11;10:1164. doi: 10.3389/fphys.2019.01164.
(Article en accès libre)